Santé

Qu’est-ce que le sommeil léger ?

45 % des Français déclarent ne pas dormir suffisamment, 25 % ne se sentent pas reposés lorsqu’ils se réveillent le matin et 13 % des Français prennent des substances pour trouver le sommeil. Sommes-nous intéressés à dormir ensemble ?

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sommeil, une activité loin d’être négligeable

Comment le sommeil est-il organisé ?

Chaque personne a son propre rythme

Néanmoins, le sommeil doit s’adapter aux obligations de sommeil avec ses besoins, ses horaires, ses habitudes. (Vous êtes le soir ou le matin ? Petit ou grand dormeur ?) que nous devons tous subir : horaires de travail parfois contraignants, rythme des enfants, du conjoint. Cela se produit également, bien que nos horloges biologiques nous indiquent qu’il est temps d’aller au lit. Que nous voulons rester éveillés parce que la soirée est conviviale…

Chacun trouve ainsi un compromis entre son rythme de sommeil et l’organisation. de leur vie. Mais il est très important de bien se connaître pour ne pas abuser de son sommeil.

Lorsque vous vous endormez, le sommeil commence par un sommeil léger (stade N1 puis stade N2) qui conduit rapidement (chez un bon dormeur !) au sommeil lent profond (stades N3). Après environ 90 minutes, le sommeil paradoxal (stade R) apparaît. Ces différentes étapes constituent le premier cycle du sommeil. Un cycle dure environ 90 minutes mais peut varier de 1h20 à 1h45 ou même 2 heures selon les personnes. Une nuit comporte 4 à 6 cycles , selon la durée du sommeil. La première moitié du sommeil est particulièrement riche en sommeil profond et lent. Alors que la seconde moitié est essentiellement constituée de l’alternance de sommeil léger et de sommeil paradoxal.

prise en compte tenir compte de votre rythme de sommeil

Nous nous sommes tous réveillés fatigués et nous avons dit : « Ouah, ça va être une journée difficile. » Donc, à moins que vous n’ayez trop bu d’alcool la veille. Le plus souvent, c’est que l’alarme a sonné lorsque vous étiez au milieu d’un cycle. Et oui ! Le sommeil est bien régulé pour chacun d’entre nous. Chacun de nous possède sa propre horloge biologique interne qui nous indique quand aller au lit, quand se réveiller et quand nous nous écoutons. Ce sont toujours les mêmes heures qui reviennent. Alors, comment les reconnaissez-vous ? C’est très simple !

Pendant 2 semaines, vous inscrirez sur votre agenda l’heure à laquelle vous souhaitez vous coucher le soir. Les moments de la journée où vous auriez fait une sieste ou simplement lorsque vous avez peu d’énergie. Vous verrez qu’il y a des récurrences , par exemple vous voulez toujours faire une sieste à 15h30, vous vous endormez souvent vers 00h du matin et vous vous réveillez en forme vers 7h30. Alors que si vous réglez votre alarme pour 7h00, vous êtes fatigué toute la journée.

Disons que vous vous endormez à minuit et que vous vous réveillez à 7h30, cela vous fait dormir à 7h30. Cela fait 5 cycles de sommeil, si la qualité de votre sommeil est bonne, tout va bien.

Ne te force pas

Mais si vous ne vous connaissez pas vous-même, vous essayez absolument de vous forcer à vous endormir tôt à 22h. Bien que ce ne soit pas votre cycle ou que vous vous couchez trop tard pour des loisirs ou des contraintes, il est normal que vous soyez fatigué ! Vous vous battez contre votre propre rythme interne. Vous n’êtes pas obligé de rester au lit si vous n’êtes pas fatigué. C’est le meilleur moyen de perdre le contrôle. Alors nous nous levons, ou nous prenons un roman, mais nous ne plissons pas les yeux très fort dans l’espoir que cela nous endormira…

Le sommeil est fragiles et précieux, il faut respecter ses cycles, et quand on rate le petit train, il faut attendre le suivant.

Vous avez du mal à vous endormir ? Parlez à un médecin sans rendez-vous

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Stimulation de l’hormone de croissance

Elle permet la sécrétion de plusieurs hormones. Par exemple, l’hormone de croissance qui permettra aux enfants de grandir. Et permettons aux adultes de stimuler la régénération et la réparation des muscles, des os, du cartilage et de résister au stress et au froid.

Régler la faim

C’est également pendant le sommeil que les hormones de la faim et de la satiété (leptine et ghréline) sont équilibrées. Et il a été prouvé qu’un manque de sommeil est associé à un surpoids ou à un risque accru d’obésité.

Renforcer le système immunitaire

La sécrétion d’hormones la nuit stimule le système immunitaire. En effet, le sommeil est plus reposant qu’on ne le pense, il renforce l’efficacité des lymphocytes T, nécessaires au système immunitaire.

Donnez à notre cerveau le temps de le régler

C’est pendant le sommeil que toutes les informations, les émotions de la journée sont archivées, que notre cerveau organise nos souvenirs et résout nos problèmes.

Reposez-vous notre système cardiovasculaire

Nous savons déjà qu’une alimentation saine, une activité sportive régulière, une consommation modérée d’alcool et l’interdiction de fumer réduisent le risque de crise cardiaque et d’accident vasculaire cérébral. Mais un sommeil de bonne qualité réduit encore plus ces risques. La pression artérielle et la fréquence cardiaque sont réduites de 10 %.

Recharger les batteries

Lorsque vous dormez, le métabolisme ralentit. La température corporelle diminue pour une régénération maximale. Il est donc plus facile de commencer une nouvelle journée en pleine forme une fois que ces batteries sont complètement chargées !

Prévention des accidents routiers

L’évolution de notre société et l’organisation du travail (7 jours sur 7, 24 heures sur 24) ont considérablement augmenté le nombre de travailleurs en déficit de sommeil ou en décalage horaire et ont changé nos modes de vie. Des études de santé publique ont montré que la somnolence au volant et le risque d’endormissement qui y est associé sont responsables de 5 à 30 % des accidents de la route (3). En fonction des conducteurs et/ou du réseau routier utilisé.

Une étude australienne (4) a montré que dormir entre 4 et 6 heures par nuit. En d’autres termes, une privation de sommeil moyenne, pendant 14 jours correspondait à une alcoolémie de 1 g/L , la limite en France au volant étant de 0,5 g/L.

Par Léa Magiore, médecin généraliste